Vincent PASSERON
(1920-
Sa Vie
Né à Nice le 5 juillet 1920 Arrière petit fils de Fortuné Passeron, boulanger, marchand de pâtes à Nice rue du Pont Vieux autour de 1850.
Petit fils de Vincent Passeron commerçant en denrées coloniales rue Cassini à Nice et conseiller municipal.
Fils de Xavier Passeron quincailler rue Pertinax à Nice, (chevalier de la Légion dHonneur à titre militaire).
Il seconda puis tint la boutique de son père jusqu'aux années 1980.
Son œuvre
Ses paysages sont avant tout niçois.
Pour ses portraits, ce sont ses proches et ses amis.
Pour les nus, les modèles de la Villa Thiole.
Les natures mortes, les objets simples de la vie familiale.
Les zoos de la région et les ménageries des cirques de passage à Nice, l'inspirent également beaucoup.
Il s’éteint à Nice le 18 mai 2000 laissant une œuvre importante et variée qui s’étale sur une soixantaine d'années.
Environ 6000 dessins et peintures (huiles, acryliques, aquarelles, gouaches, pastels, plumes, crayons, collages)
Il repose au cimetière du Château.
L'école municipale de dessin au Château en mars 1947.
A l'extrème gauche Passeron et Moretti avec leur professeur Edouard Fer.
Le reste de son temps était consacréà la peinture.
Après des études au lycée de garçons (Massena), il fréquente l'école Municipale de dessin (Villa Thiole) ou il a comme professeur Edouard Fer, puis l'Académie Méditerranéenne de Peinture.
Son arrière grand père :
Fortuné Passeron (1819-
Fortuné Passeron était boulanger et poète il s’est amusé dans les années 1850
a écrire en vers sa délicieuse recette de Noël
Que nous avons reproduite telle quelle avec l’orthographe de l’époque.
Recette en niçois et en vers de
Fortuné PASSERON ( 1819 – 1873 )
Boulanger fabricant de pâtes, rue du Pont-
Arrière grand-
La Crissensa de Caléna
En lou ten, lu nouastré boulangié
A toui lu bouoi client faioun per Janvié
Regal d’una crissensa dé Caléna
Renché dé li pensa, n’aven la bouca pléna
Lu bei ten soun passat
Non sabbi s’aven pécat
Ma senché li a de ben segur
Aven per remplassa de pan marit e dur
Acco es la recetta dai nouastre bravé viei
Couma la faia tan ben Maiffret d’aou Pouanté-
Ché toui lu an per Caléna
N’en faia una màstra plèna.
Mettes su lou taoula , un quart dé farina
Aou mitan, fes un pous, d’un cuillé me l’eschina
En aceou traou, mettes un eto e miech dé sucré, un pessuc de saou
Tres cuillé a soupa d’aiga de flou d’aourangé
Tres de rhum e pi en un melangé
Pignaou, rain sec ( malaga, smyrne, aiga passera)
En 75 grama dé burré é 75 grama d’oli caout s’impastissera
Caouché grana d’agnesi, un bouan limoun gratat
Escorsa de cédra en bei mousseou coupat
Pian d’aou boulangié un quart dé pasta dé pan
Ché gro couma d’aouavé en moussèou coupan
Per lu mettré aoutour d’aou pous, e pi poudras lou tout
D’un paqueté de levure Alsacienne, d’aou pastis sies aou bout
E cé sien de marit rimaire
Sigues vaoutré de bouai pastaire
Perché s’agissé dé tout ben melangea ?.......basta
Touplen de souin ?...boleas ?...sensa giamai pasta
Mettes achésta pasta su d’una tola ountcha
Plastisséla en bai man, sensa li fa dé pountcha
La tourta déou resta passablamen espéssa
Doui bouai traves de dét, l’espessou d’un libré de messa
Tapada d’un panaman protché d’aou fugairoun aou caouté
Véires ch’en quinzé oura, lou mouloun sera aouté
Avan de l’infourna, coupas en estella
Lou tour d’achéou pastoun, lou moudéla es embella
Son grand père :
Vincent Passeron (1853-
Conseiller municipal de NICE
Menus des repas offert par la municipalité Honore Sauvan au Président de la République Emile Loubet les 8 et 9 avril 1901.
En famille à Saint Pierre de Féric devant le Bar Restaurant de Saint Pierre de Féric.
(Voiture Hurtu 1917)
Son père :
Michel Xavier Passeron (1884-
Le Père du Peintre à côté de son char pendant la guerre 1914-
La maison du Peintre à Saint Pierre de Féric
Les racines niçoises du peintre